On fait des pompes en gendarmerie ?

Oui ! Tu peux être amené à en faire à titre tout à fait normal comme petit échauffement avant un exercice physique et ce n'est pas une punition. Tu peux aussi être amené à en faire si dans ton peloton, quelqu'un ou toi-même a du mal à suivre les ordres, notamment pendant les exercices d'ordre serré. Du mal à comprendre ? Besoin de détendre les neurones ? On psychote ? On confond la droite et la gauche ? On chante faux ? Et bien, toi et tes copains vous allez pomper. Pour bien comprendre qu'il ne s'agit pas d'une punition collective mais d'un entraînement synchronisé, votre instructeur fera les pompes avec vous. Mais comme il a certainement plus d'entraînement que vous, vous vous fatiguerez avant lui. Attention donc à marcher droit, au pas, et à bien travailler. La PMG est beaucoup plus tendre que 10 mois de formation en ESOG et je pense que les sous-officiers de carrière ne me contrediront pas, mais la PMG ce n'est pas exactement des vacances au Club Med. Même si j'ai passé durant ma PMG 15 jours magnifiques avec en permanence ou presque le sourire aux lèvres, et que je me suis franchement beaucoup amusé, c'est parce que j'aime la sobriété, la rigueur, la camaraderie, porter un treillis en campagne et manger au mess. Par contre, six mois avant de faire la PMG, j'étais difficilement capable de faire dix pompes d'affilée. Alors je me suis quelque peu entraîné chez moi tout seul à pomper, le soir. Une simple série de dix par soir pour commencer. Puis deux séries de dix. Puis des séries de 20. Et ainsi de suite. Le corps s'adapte vite et s'entretient bien quand on lui donne bien à manger et qu'on le fait fonctionner, alors si tu as peur des pompes : commence à en faire tranquillement chez toi sans trop de contrainte, n'attends pas de t'essoufler sur le bitume de la caserne pour te rendre compte qu'il aurait fallu t'entraîner avant !

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